Mon cher lecteur,
L’article que je vous envoie aujourd’hui est vieux de plus de 2 ans. Il date du 5 juillet 2017, au tout début du mandat de Monsieur Macron.
J’ai été le rechercher à la suite d’une idée qui tourne dans les médias en ce moment : comment se fait-il que la réforme des retraites qui était plébiscitée par les Français il y a 2 ans ait tourné au vinaigre ?
Avons-nous changé d’avis, inconstants braillards que nous sommes ?
Le gouvernement s’est-il égaré en chemin ?
Que nenni mes chers amis, tout est écrit depuis le début. « Vous ne pourrez pas vous plaindre d’avoir été pris en traître » vous écrivais-je il y a 2 ans.
Il suffit pour le voir, de sortir un instant du jeu de chambouletout des intérêts privés et corporatistes pour nous placer au niveau du système et de sa préservation.
Nous observons en ces jours sombres que l’intérêt général n’est pas la somme des intérêts particuliers. Il faut ajouter, ou plutôt retrancher, l’intérêt du système pour équilibrer l’équation. Et ce système que nous avons construit, comme toute création humaine, tend à sa préservation par-delà les intérêts particuliers de ses affidés. La main invisible d’Adam Smith était une belle idée. Elle est fausse mais ce sera l’objet d’une prochaine lettre.
Bonne lecture,
glf
Retraites, impôts, immobilier : les 3 perfidies du président Macron
Chère lectrice, cher lecteur,
Il est temps de vous préparer au quinquennat de Monsieur Macron.
Si vous êtes retraité ou bientôt retraité, que votre patrimoine est essentiellement immobilier avec une assurance vie en prime pour les mauvais jours : vous êtes dans le collimateur.
Les projets ont été édictés et confirmés. Vous ne pourrez pas vous plaindre d’avoir été pris en traître.
Comme le dit l’hebdomadaire Marianne : « les retraités vont trinquer » et j’ajoute les futurs retraités aussi… Et les indépendants et les prudents : tout le monde va trinquer dans cette affaire (sauf ceux qui le mériteraient bien).
Cela commence par la CSG.
Vous allez payer plus de CSG. Comme les poches de l’État sont vides, on joue aux vases communicants. On aide les uns en privant les autres. Tout le monde est d’accord sur un point : le coût du travail est trop élevé et entraîne la désindustrialisation rapide de la France et les salaires sont trop faibles empêchant la consommation de repartir.
Alors bien sûr on veut vous faire croire que les revenus d’une entreprise sont comme un gâteau pour lequel employés et patron se disputent la plus grosse part. Mais la réalité est que la taille du gâteau dépend largement des règles du jeu et qu’en plus de fixer les règles, l’État gère — et très mal — la plus grosse part du gâteau dont il ne connaît rien à la recette.
C’est un grand classique de la psychologie. On appelle ça une projection : l’État reproche aux autres ses propres défauts. Et plutôt que de régler le problème à la racine, Monsieur Macron — dans la même logique clientéliste embrouillée de ses prédécesseurs — a décidé de subventionner le coût du travail par une augmentation de la CSG.
En effet, les salaires modestes seront exemptés de cotisations chômage et maladie. Cette cotisation sera à la place supportée par une augmentation de la CSG qui a l’avantage d’être payée par tout le monde, y compris les retraités et les indépendants qui, ironie du sort doivent déjà cotiser pour eux-mêmes à un organisme défaillant.
Les retraités, les inactifs et indépendants maltraités vont « sponsoriser » les bas salaires.
Brutalement cela signifie que l’on accepte qu’un salarié ne produise pas par son travail la valeur nécessaire pour lui assurer une vie digne et qu’il lui faut le soutien financier de ceux qui ne travaillent pas… Si vous pensez que l’on marche sur la tête, vous avez raison.
Il est déjà curieux d’accepter un tel déséquilibre et même de l’encourager plutôt que de régler le problème. Mais surtout, demander aux retraités de payer pour le travail des actifs qui eux-mêmes paient les pensions de leurs retraités relève du bricolage malsain où l’on perd complétement la trace de ce que l’on paie et pourquoi.
Enfin et surtout : les retraites ne sont pas financées.
On s’apprête à prélever une taxe supplémentaire sur des retraites que l’on sait d’avance ne pas pouvoir payer.
Ce sont les retraités que l’on sacrifie.
Je m’appelle Guy de La Fortelle et je rédige le service d’information GRATUIT et INDÉPENDANT : L’Investisseur sans Costume.
À partir d’aujourd’hui, je vais vous dire tous les secrets de l’économie et de la finance que les médias grands publics « oublient ».
J’ai écrit un article complet sur Les 3 perfidies du président Macron (juillet 2017)
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À votre bonne fortune,
Guy de La Fortelle